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Articles presse locale

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Article paru dans le magazine Ma Bastide® N°249-Juin 2020

Ma Bastide

Article paru dans le Dauphiné Libére - Mercredi 15 Avril 2020. 

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Articles sur le Net

Auteur : BARAT David

 

Les paradoxes du confinement chez les personnes âgées isolées

<strong>Article révisé</strong> par le

Article révisé par le Comité Psychologue.net

"Covid-19" ou "Syndrome de glissement" chez les personnes âgées isolées, pendant le confinement, faites votre choix !!!

AUJOURD'HUI · Lecture : 4 min.

 

Dépression

Les paradoxes du confinement chez les personnes âgées isolées

  • « Covid-19 » ou « syndrome de glissement » chez les personnes âgées isolées, faites votre choix!!!

Le confinement chez les personnes âgées les plus vulnérables amènera inévitablement d'autres risques, dont le syndrome de glissement. 

Les personnes très âgées sont exposées de plein fouet au virus dit Covid-19. Ils sont les sujets les plus exposés avec une comorbidité bien supérieure à la moyenne générale.

Mais il se peut que les effets du confinement sanitaire, bien que nécessaire, soit pour cette population un facteur aggravant pour leur santé psychique amenant malheureusement une issue similaire.

Depuis que le gouvernement a décrété le confinement pour enrayer l'épidémie de coronavirus, nous voyons aux travers de nos différents médias des mesures d'entraides extraordinaires avec « des jeunes voisins du dessus qui aident ce couple senior pour les courses » par exemple, alors même qu'ils ne se connaissaient que de vue auparavant. Encourageons ces initiatives de solidarité…mais attention toutes, les personnes de grand âge ne vivent pas dans des immeubles ou des pavillons pouvant instaurer, au travers d'un balcon une distance physique tout en préservant une distance sociale… la ruralité ne peut bénéficier de cette proximité.

Le risque pour les personnes âgées, « le syndrome de glissement »

Que ce soit dans ma région, l'Ardèche, ou bien les départements voisins, certaines personnes âgées vivent dans des milieux reculés, dans des régions de montagne. Leur vie était rythmée par le passage du boulanger le matin, puis le service de la poste avec à chaque fois un petit mot de réconfort ou la venue du médecin tous les mois.

Le médecin est dépassé par les urgences sanitaires, le renouvellement de l'ordonnance sera envoyé par courrier, le facteur passe vite fait caché derrière son masque fabrication maison, le boulanger a arrêté sa tournée et c'est tout un système qui s'écroule, des repères qui n'existent plus,… le risque du syndrome de glissement est là, au seuil de la porte.

Quels en sont les symptômes?

Le syndrome de glissement est souvent caractérisé comme une forme de dépression spécifique de la personne âgée, à évolution morbide.

N'oublions pas que les personnes âgées sont les premières à être concernées par le suicide et bien souvent la dépression chez ces sujets passe  inaperçue, du fait des traitements journaliers mais aussi de cette idée  « qu'il est bien normal de déprimer en fin de vie »

Tous les facteurs favorisant ce symptôme se retrouvent réunis dans ces moments de confinement. Club du troisième âge fermé, leur enfants ou petits enfants qui ne passent plus, par peur de contaminer leur ainè.

Nous commençons à voir au travers de ses conditions coercitives mais nécessaires des personnes âgées qui se retrouvent clinophiles (fait de rester au lit ou au fauteuil), avec un désintérêt pour toutes les choses de la vie: Une anhédonie avec des troubles somatiques importants dus à un amaigrissement ou une déshydratation consécutifs à une perte d'appétit par exemple. Ces mêmes troubles somatiques amenent des troubles cognitifs avec fatigue et dépression.

C'est une véritable descente aux enfers que vivent nos ainés dans ces périodes là. 

Le syndrome de glissement est le changement important de comportement d'une personne âgée, allié à une soudaine perte d'autonomie.

La personne autrefois plutôt autonome, n'a plus goût à rien. Elle ne veut plus non plus se laver, se lever, manger. À cela, s'ajoutent d'importantes angoisses. Cela peut par exemple être la peur de se retrouver seule.

La personne serait physiquement capable de se lever et d'aller seule aux WC par exemple, mais n'en est psychologiquement pas capable. Elle devient donc dépendante à tout niveau.

Petit à petit, à force de ne pas bouger, de mal s'alimenter, de ne pas se soigner, la personne perd réellement en autonomie. Ses muscles s'atrophient, elle développe des infections… et peut aller jusqu'à décéder.

C'est une véritable descente aux enfers.

Dans 85% des cas, le syndrome de glissement est ( et non peut être) fatal à la personne âgée!!

Que faire, comment agir ? les paradoxes du confinement.

En temps normal il est évident que les conduites à tenir pour prévenir  ce syndrome de glissement est une présence accrue et un entourage bienveillant autour de la personne.

D'autant plus que je vous laisse penser  la réponse des services de santé à la demande d'une hospitalisation d'un ou d'une patiente présentant ces caractéristiques au vu des places dans les hôpitaux.

Dans l'urgence, nos politiques et responsables sanitaires ont demandé à ne pas visiter nos ainés dans les établissements et institutions, tout comme aujourd'hui à leur domicile. Covid-19 versus Syndrome de glissement, voilà aujourd'hui le paradoxe!

Nous devrions dans ces moments-là pouvoir avoir accès aux visites des ainés après mise en place des protections adaptées. Après tout, les patients immuno-déprimés, hospitalisés, peuvent dans certaines conditions très strictes recevoir de la famille. Les services d'urgences ou d'oncologie hors crise sanitaire peuvent mettre en place des moyens comme masques, blouses, sas de décontamination dans le pire des cas.

Le paradoxe prendra fin lorsque nous aurons accès à tous ces moyens barrières. Pour les kinésithérapeutes, le boulanger, les voisins, la famille… A ce moment-là nous ne laisserons pas nos parents, grands parents ainés, au sort du Covid-19 ou du syndrome du glissement mais une troisième solutions sera alors possible…

Il n'y a négligence de quiconque aujourd'hui, nous sommes face à une situation sanitaire exceptionnelle. Les services d'état, les collectivités font un travail colossal via les Départements, CCAS et autres. Les bénévoles, les associations, tous les personnels de santé et médico-social sont sur le front.

Mais il va nous appartenir à nous, les seniors de demain, ne pas avoir à choisir, de ne pas avoir à nous retrouver face au paradoxe, pensons à une société solidaire et équitable, sans laisser personne seul, sur le bord du chemin, et en attendant, il reste les moyens de communications comme le téléphone, un petit bonjour à distance, en rassurant et en expliquant la situation.

 

Écrit par

BARAT David

BARAT David sur Psychologue.net

Une thérapie de couple... pourquoi pas ?

<strong>Article révisé</strong> par le

Article révisé par le Comité Psychologue.net

Lorsque la thérapie de couple devient une des solutions... de l'échange à la compréhension de l'Autre...

27 FÉVR. 2020 · Lecture : 3 min.

 

Thérapie couple

Une thérapie de couple... pourquoi pas ?

La demande de thérapie de couple est en forte progression dans les thérapies que je propose. Des facteurs extérieurs viennent perturber le couple, le faire défaillir parfois. Chacun des protagonistes du couple aujourd'hui a des responsabilités professionnelles et doit jongler en fonction des horaires pour la gestion des enfants, l'organisation du foyer, où autre...

Nos parents ou grands parents ne vivaient pas, la plupart du temps, en couple, mais vivaient à deux sous le même toit. Les responsabilités qu'impliquait le couple étaient pré-définies. Le patriarche ramenait le salaire gagné par son travail, tandis que la femme, souvent mère au foyer , avait la lourde charge de gérer le foyer et de s'occuper des enfants, sans même, et cela n'est pas si vieux, pouvoir disposer d'un compte banquaire et de libertés de loisirs.

Les temps ont changé. Aujourd'hui, le salaire est ramené dans le foyer par les deux entités du couple, créant des interactions professionnelles. Les enfants sont à la charge du père et de la mère avec bien souvent des plannings surchargés. Le conflit, la distance, le "burn-out familial" est présent, jusqu'au jour où ça craque...

Pourquoi une thérapie de couple ?

La thérapie de couple, tout comme la thérapie individuelle, est une démarche répondant au désir de quitter une souffrance. Dans cette démarche, nous traitons, une ou plusieurs souffrances, et nous ne sommes, en aucun cas, des avocats ou des juges. En aucune manière lors d'une consultation de couple, il n'y aura un arbitrage ou un jugement.

Quand faut-il consulter ?

À cette question essentielle, se pose la difficultés de synchroniser les deux partenaires du couple afin de décider d'un commun accord de venir voir un thérapeute.

La décision de consultation commune se fait à partir du moment où les échanges et la communication n'existent plus dans le couple. La parole du partenaire ne vaut plus. L'écoute de l'Autre n'est plus effective. Le couple ne communique plus. A ce moment là il est nécessaire de consulter un thérapeute.

La thérapie de couple doit elle se faire obligatoirement avec les deux protagonistes ?

Si l'un des membres du couple refuse de venir en consultation, le travail se fera quand même, dans le cabinet pour la personne présente mais aussi pour "le" ou "la" partenaire absent qui sera mis au travail malgré tout.

Lorsque la thérapie se fait avec les deux acteurs du couple, il n'est pas impossible, avec l'accord de chacun de faire un travail individuel. Cette pratique n'est pas utilisée par tous les thérapeutes, mais je l'utilise dans ma pratique car elle apporte des résultats probants. Cela permet aussi de bien compléter le travail "thérapeutique" du couple.

Comment se déroule les séances de thérapie de couple ?

La séance dure 1 heure. La parole et l'écoute sont privilégiées pendant ce temps qui vous appartient. Le thérapeute fait relais dans la communication afin que celle-ci soit entendue de façon apaisée par celui qui reçoit l'information. Pendant la séance, la parole est libre, les émotions sont aussi dans ce lieu les bienvenues afin de pouvoir travailler ensemble sur les problématiques.

Des exercices d'écoute sont ensuite "prescrits" avec des conseils d'attitudes de prise de parole et de compréhension entre les séances.

Celles ci ont lieu une fois par semaine dans un premier temps puis ensuite tous les quinze jours après évaluation.

Pourquoi ça marche ?

À partir du moment où le couple est en thérapie, c'est qu'il y a la volonté d'améliorer la situation. Au fil des rencontres, les membres du  couple s'étonnent de découvrir les émotions et d'entendre les propos de leur conjoint(e) qu'il n'aurait imaginés.

Le thérapeute n'est pas là pour "maintenir" le couple coûte que coûte. Une thérapie réussie peut être également un consensus exprimé qui conduira à une séparation.

Il ne faut jamais perdre de vue que la séparation peut être, aussi, une solution.

"Mais dans un couple il ne suffit pas de parler, encore faut-il s'entendre" Jean-Paul DUBOIS,écrivain.

Photos : Shutterstock

BARAT David

Écrit par

BARAT David 

L’ICV ( Intégration du Cycle de la Vie).

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Article révisé par le Comité Psychologue.net

L'intégration du Cycle de la vie est une méthode, basée sur différents protocoles de soins. Prise en  des syndromes psycho-traumatiques déclenchant des états de stress.

29 NOV. 2019 · Lecture : 1 min.

 

Stress

L’ICV ( Intégration du Cycle de la Vie).

Thérapie ICV, Intégration du Cycle de la Vie,

Qu'est ce que l' ICV

Lorsqu'un événement trop difficile ne peut être "digéré", il est déconnecté des autres réseaux neuronaux et n'est pas vécu comme passé lorsque l'on se le remémore.

L' ICV est une approche qui facilite un soulagement souvent rapide tant sur le plan psychologique que physiologique.

Exemple typique: (Une personne ayant eu une grosse frayeur lors d'un accident de voiture, qui se met à avoir des palpitations, tremblements, à chaque fois qu'elle remonte dans une voiture, même des années après l'accident. Elle a beau savoir que l'accident est loin derrière elle, son corps réagit comme s'il ne le savait pas).

Comment fonctionne l' ICV

Les émotions négatives (stress, anxiété, tristesse, peur, colère) peuvent parfois perturber notre quotidien, surtout lorsqu'elles impactent nos comportements.

Lorsque des événements du passé continuent d'influencer notre comportement, consciemment ou non, nous réagissons dans le présent de façon inadaptée aux enjeux actuels, comme si nous cherchions à résoudre la ou les situations du passé non résolues.

L' ICV va permettre de modifier cela

En thérapie centrée sur la parole, beaucoup de patients sont en capacité de comprendre pourquoi leur comportement est inadapté, mais pour autant ils diront " mais je ne peux pas faire autrement, c'est plus fort que moi !"

Les indications 

- Troubles anxieux

- Dépression

- Traumatismes

- Troubles du comportement alimentaire

- Addictions

- Carences affectives, troubles de l'attachement

- Trouble dissociatif

Conditions d'exercice 

Cette pratique est accessible aux professionnels ayant comme formation de départ un cursus de psychologue, psychiatre ou praticien en psychothérapie.

La formation est certifiée par l'Organisation Internationale d'ICV sous la direction de Peggy Pace, fondatrice de la technique.

Le praticien en ICV doit avoir suivi un cursus d'enseignement, validé par l'organisme pour pouvoir exercer.

BARAT David

Écrit par

BARAT David

 

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